Le Circuit de la Sarthe était la première épreuve de cette quinzaine, pas de victoires, mais pas mal d'accessits et une équipe SAUR SOJASUN toujours en mouvement pendant la course. Le vendredi soir direction l'Espagne avec une halte à Biarritz pour repartir vers Bilbao le lendemain matin. Arrivée à l'hôtel, drôle d'ambiance, car nous croisions les équipes SAXOBANK, LAMPRE et KATUCHA qui eux partaient pour la dernière étape du Tour du Pays Basque.

Le dimanche, jour de Paris-Roubaix, c'est la Klassica Primavera, qui nous attends avec un départ matinal (9h00), et pas grand monde comme spectateurs. Ce jour là, je suis co-pilote de Nicolas Guillé (le DS), Mika Maingenaud est le mécano du jour. La pluie rends la chaussée très glissante et on assiste à pas mal de chutes, on perdera un "joueur" au bout de 16 kms de course (chute sans gravité). La suite se passe pour le mieux pour l'équipe puisque un groupe de 18 se présente pour la victoire. Une victoire qui reviendra à Jonathan Hivert (photo), devant David Lopez et Nick Nuyens, récent vainqueur du Tour des Flandres. Au passage, Jonathan est le 2ème français à mettre son nom au palmarès après un certain Laurent Jalabert. Et il succéde à des garçons comme Samuel Sanchez, Cunego, Valverde, Contador, .... bref çà classe un mec !!!

Lundi matin, cap plus au sud de l'Espagne et Valladolid pour la Vuelta Castilla y Leon. La région est attipique avec de vastes plateaux (comme la Beauce), avec ses éoliènes, ses champs de panneaux solaires et le vent; Ainsi que ses monts. Pas de vallées : on est obligés de monter pour descendre et non l'inverse. Les deux premières étapes sont assez plates et reservées aux sprinters ou l'on note la victoire de Ventoso (Mobistar) pour les 2 étapes. Vendredi, 3ème jour, étape reine avec deux cols de 1ère catégorie: le premier c'est un chantier avec une ascension de 20 Kms avec des pentes à 16% et une chassée gravillonée et l'émulsion qui fonds sous les boyaux, accompagné d'une température de 27° C. Une descente rapide au début, puis technique sur la fin et rebelote ascension finale de 15 Kms avec une chaussée propre et large. Le leader de l'équipe (Jérome Coppel) limite la casse (40 secondes), mais se place pour le chrono du lendemain. Contador connetra des ennuis mécaniques et serra rejeté à près de 3 minutes au général. Samedi, jour du chrono à Zamora, 11 Kms, on a bien préparés les vélos de chrono la veille au soir (jusqu'à 22h00). Du côté des mécanos, tout est en ordre : Mika reste au bus avec les coureurs et moi je suis au départ (vérifications des vélos,dernier coup de chiffon sur les boyaux). C'est assez calme jusqu'à l'arrivée de Contador, même la Guardia Civil a du mal à contenir la foule dans la zone de départ. Une fois Contador lancé tout redeviens comme avant : calme. Bref, Jérome remonte à la 5ème place au général. Le dernier jour, c'est une étape plate comme la main qui nous atteds, avec le vent, les bordures, bref on se croirait sur le Tout de L'Eure et Loir. (NON, je déconne). Mais je me sents comme à la maison.

Voilà, en résumé mon aventure Espagnole, avec un bilan plus que satisfaisant. Avec un groupe (coureurs, staff) vraiment super à vivre. Prochain rendez-vous le Tour de Picardie (du 13 au 15 mai).